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Teaser de la controverse :
La domotique. Il existe quelques dénominations mais elles sont rarement impartiales : maison «intelligente» ou encore «maison du futur», nous comprenons bien leur sens, mais il induit des biais en faveur de la domotique. Ce biais est le plus souvent dans la valorisation de la domotique - «intelligente» - ou dans le fait d'adopter cette technologie - «du futur» - ce qui est gênant dans le développement de la compréhension de la controverse. Nous comprenons la domotique - contraction de domicile et automatique - comme un moyen de contrôler, de programmer et d’automatiser certains objets d’une maison afin de pouvoir plus facilement les gérer. Ces objets sont souvent dits «connectés» ou «intelligents» car ils ont la capacité de communiquer entre eux et avec l’utilisateur par son téléphone par exemple (Illustration 1). Nous précisons alors que les adjectifs «intelligent» ou «connecté» se réfèrent à cette définition et n’ont pas pour but de valoriser ce qu’ils qualifient. Nous confondons souvent «domotique» et «IoT dans le domicile», malgré le fait que ce dernier s'applique dans un domaine légèrement différent ; l'IoT, ou Internet of Thing concerne l'interconnexion entre Internet et des lieux, des objets ou encore des environnements physiques. Dans cette même logique, la domotique a apporté de nombreuses conséquences et est elle-même due à des causes, nous emploierons les expressions «à cause» ou «grâce» sans leur donner une quelconque connotation positive ou négative sauf si le contraire est mentionné.
Illustration 1 : Fonctionnement de la domotique, réalisée sur Canva
Il est important de signaler que nous traiterons du sujet de la domotique dans sa globalité et même si des arguments ne se prêtent pas à toutes les technologies de la domotique, ils apparaîtront dans nos recherches s'il semble pertinent de les mentionner. De plus, ce travail n'a pas pour objectif de lister les objets connectés, et donc, nous ne les expliciterons pas, sauf s'ils apportent des éléments importants et donc nous ne parlerons pas des controverses des voitures autonomes ou encore des montres connectées.
Avant de parcourir notre controverse nous vous proposons notre production sonore. Elle représente une partie des questionnements que l'on pourrait souligner dans notre controverse.
Présentation des personnages :
Nous présenterons la controverse sous une forme plus imagée : chaque acteur personnifié avec un symbole et une couleur. Le symbole représentera directement l'acteur et sa couleur donnera le type (principal) d'enjeu auquel l'acteur se rattache.
“Pour nous, les fabricants historiques de matériel électrique, la commercialisation d’objets connectés s’inscrit dans la lignée des produits que nous avons toujours créés, bien avant l’essor de la domotique.”
“Je représente les nouvelles entreprises des objets connectés ou celles qui viennent d’un autre secteur et qui tentent de se faire un nom dans ce domaine.”
"Je suis une autorité administrative indépendante en France. Je me charge de toutes les libertés lié à l’informatique d’où mon prénom CNIL (La commission nationale de l’informatique et des libertés)"
"Je suis une institution de l’union européenne et mon rôle va être de mettre en œuvre des politiques communautaires."
“Je suis le porte parole des agrégateurs, notre but n’est pas de vendre une large palette d’objets connectés mais plutôt de communiquer avec ceux des autres (souvent par une enceinte connectée) et ainsi créer un écosystème de produit.”
"Je suis la règle qui fait référence en termes de protection des données et j’évolue à une échelle mondiale."
"Mon objectif est de veiller à la gestion des déchets des différents objets connectés à travers des réglementations qui sont appliquées aussi bien au producteur qu'au consommateur."
"Je suis une loi française, la loi nᵒ 78-17 du 6 janvier 1978, qui gère les libertés des données personnelles."
"Mon rôle est de créer les futurs objets connectés. Tout d'abord en établissant un cahier des charges de celui-ci, puis en le produisant par la suite. On peut me confondre avec les entreprises mais nous n'avons pas les mêmes objectifs"
“Nous sommes l’interface entre les clients - les foyers - et les métiers du bâtiment. Nous sommes plutôt généralistes afin de guider, de conseiller, nos clients.”
“Aussi appelé Les Ménages, je représente l’ensemble des ménages c'est-à-dire les utilisateurs concernés par ces technologies, des enfants aux personnes âgées. Je serais présent pour vous expliquer en quoi les ménages représentent un acteur majeur de la domotique !”
“Nous sommes les spécialistes de l'installation domotique. Ce sont les architectes qui font appel à nous pour mener à bien leur projet.”
“Je représente à mon tour les associations de consommateurs impliqués dans l’avenir des nouvelles technologies.”
